L’île des Cygnes

Crime ou accident à l’Institut Gregor? Cette prestigieuse école d’officiers devient le théâtre d’une mort bien étrange… Et quand notre commissaire Mesnardin, paisible vacancier, vient y fourrer son nez, c’est le choc de deux mondes… Et tombent les masques.

Tirage Offset

88 pages couleurs

Couverture souple

Presse

L’île des Cygnes

Le commissaire Mesnardin est encore sur les dents. Alors qu’il faisait une visite à la somptueuse école de police pour officiers, située sur une île, à son protégé Louis, élève dans l’établissement, un étudiant a été retrouvé mort dans la bibliothèque. Les enquêteurs ne manquent pas parmi les nombreux professeurs de l’Institut Grégor et les coupables non plus parmi les élèves qui ne s’entendaient pas tous avec la victime. Cependant Mesnardin préfère se fier à son instinct… qui le mène sur la terre ferme où sévissaient parfois de sérieuses parties de poker, à l’insu, évidemment, de la direction.

Quel plaisir de retrouver l’inspecteur Mesnardin et ses longues enquêtes de 88 pages. L’action se passe un an après l’affaire de l’Ombre. Louis, le stagiaire est désormais élève à l’Institut pour devenir commissaire mais la première année est difficile. Les personnages de Louis et Mesnardin ont bien évolué. Si le commissaire a plus d’expérience, Louis tente d’exister par lui-même et voue un immense respect et une admiration sans borne à son maître. Les émotions et sentiments prennent d’ailleurs une grande place dans cette enquête entre des élèves roublards et émotifs et des professeurs vaniteux et finalement peu pédagogues.

Le scénario qui tient compte de ce choc des générations est tenu de main de maître. Le lecteur progresse grâce à l’enquête et rien n’est cousu de fil blanc – le déroulement de l’enquête est d’ailleurs très lent, comme si chaque élément était important, comme si on était en temps réel avec le commissaire Mesnardin, ce qui est très bien rendu. La surprise finale est aussi inattendue que logique. Quant aux dessins, c’est toujours une ambiance ‘Tom Sawyer’ que l’on retrouve. Des traits simples mais des personnages tous différents les uns des autres. Et un vrai plaisir de lire.

Vivement le tome 3 !!

Edouard Bréard – Murmures Magazine 13 août 2011 –

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