De mystérieux vols signés L’OMBRE, un jeune témoin que l’on tente de supprimer, un ancien cambrioleur jouant les repentis… Premier volet des aventures de Louis et du commissaire Mesnardin, cette histoire vous invite, par un découpage ciselé, à jouer les détectives et à rassembler, peut-être, toutes les pièces du puzzle.

Tirage Offset
88 pages couleurs
Couverture souple
Presse
L’Affaire de L’Ombre
Le commissaire Mesnardin est sur les dents. Depuis quelques jours, de mystérieux cambriolages ont lieu et des objets de valeur sont dérobés. Les affaires ne sont pas résolues et sont signées l’Ombre. Cette dernière est d’ailleurs insaisissable. Un témoin aurait cependant vu le voleur. On tente alors de la supprimer – c’est une jeune fille un peu garçonne, un peu sauvage – et on la met sous protection. Dans le même temps, la série des cambriolages continuent, et un corps sans vie est retrouvé sur la plage…
Une enquête de 88 pages – la chose est assez rare pour être signalée – destinée aussi bien aux grands qu’aux plus petits.
Si cette bande dessinée peut être lue par tous, cela est dû en partie à ses dessins qui font penser au dessin animé Tom Sawyer que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître et qui sont abordables pour le plus grand nombre.
Cependant, ces dessins sont un faux ami. On se dit que l’ouvrage va être vite lu et que l’histoire sera simple à comprendre. Que nenni ! Il règne dans ces pages une ambiance étrange : l’action est lente, pas ennuyeuse mais précise, et où tout est détaillé de façon minutieuse, jusqu’aux déplacements de tous les protagonistes de l’histoire, en particulier des policiers dont le lecteur suit patiemment les découvertes et les progrès dans l’enquête.
Derrière la ‘naïveté’ des dessins, on peut également sentir une tension palpable. Par les paysages – nous sommes sur une petite île où personne n’est finalement à l’abri -, par les silences, nombreux, reflet des tensions, des fatigues, bref de l’humeur des personnages. Ces derniers sont tous assez accrocheurs, intéressants, du commissaire principal au témoin, en passant par le cambrioleur repenti. Tous ont un soupçon d’ambigüité plaisant à la lecture.
Première enquête et coup de maître pour cette nouvelle maison d’éditions. On lira la seconde avec plaisir et attention.
Edouard Bréard – Murmures Magazine 12 décembre 2010 –